Background Image
Previous Page  46 / 84 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 46 / 84 Next Page
Page Background

| RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI

44

ration les avis de la Banque mondiale sur les réformes structurelles

et sectorielles. Dans le cadre du Plan d’action conjoint sur la col-

laboration entre la Banque mondiale et le FMI, les équipes-pays

des deux institutions discutent de leurs programmes de travail à

l’échelon des pays afin de cerner les questions sectorielles d’impor-

tance macroéconomique, d’établir la répartition des tâches et de

définir le travail requis de chaque institution pour l’année à venir.

Le FMI et la Banquemondiale travaillent en concertation pour réduire

la charge de la dette extérieure des pays pauvres les plus lourdement

endettés, dans le cadre de l’initiative PPTE et de l’IADM (voir le

chapitre 3). Les deux institutions coopèrent aussi pour faire reculer la

pauvreté au travers d’une approche commune fondée sur les documents

de stratégie de réduction de la pauvreté—un programme établi sous

l’impulsion des autorités nationales pour articuler les politiques pu-

bliques, l’aide des donateurs et les résultats enmatière de développement

nécessaires pour réduire la pauvreté dans les pays à faible revenu. Le

Rapport de suivi mondial

qu’elles établissent conjointement évalue le

degré de réalisation des objectifs duMillénaire pour le développement;

l’édition de 2013 a pour thème central la dynamique entre zones

rurales et urbaines. Les deux institutions travaillent aussi de concert,

dans le cadre du programme d’évaluation du secteur financier, pour

renforcer et mieux réglementer les secteurs financiers des paysmembres.

Nations Unies

Le FMI dispose d’un représentant spécial aux Nations Unies et d’un

bureau à New York. La collaboration entre le FMI et les Nations

Unies porte sur des domaines d’intérêt mutuel, notamment les

questions fiscales et la coopération des services statistiques des deux

organisations. Elles s’invitent aussi réciproquement à des réunions

périodiques ainsi qu’à des manifestations et conférences spéciales.

Le FMI a pris une part active à la Conférence des Nations Unies sur

le développement durable qui s’est tenue à Rio de Janeiro en juin 2012.

Les services du FMI font également partie d’un groupe de travail de

l’ONU créé pour apporter un appui technique et analytique au

processus piloté par les membres qui a été lancé pour assurer le suivi

des engagements pris lors de la conférence et définir le programme

de développement de l’ONU pour l’après-2015, notamment des

Ils ont relevé que la participation du FMI au CSF en qualité de

membre ne porterait pas atteinte à son indépendance et qu’il conti-

nuerait de bénéficier de ses propres privilèges et immunités au regard

du droit suisse. Les administrateurs ont également pris acte que son

adhésion à l’association ne créerait pas d’obligations juridiques par-

ticulières pour le FMI même si les membres doivent naturellement

agir de bonne foi dans leurs relations avec l’association.

Lorsqu’ils ont approuvé l’adhésion du FMI auCSF, les administrateurs

ont souligné que le FMI 1) participerait à l’association conformément

à son propre cadre juridique et à ses propres politiques; 2) se réserverait

le droit de ne pas prendre part aux décisions de l’association en

matière de politique générale et aux activités connexes, ou de ne pas

s’y soumettre, dans les cas où cette participation ne serait pas com-

patible avec son cadre juridique et ses politiques; et 3) ne serait

disposé, si l’association aboutissait à une décision d’ordre stratégique,

à soutenir cette dernière que dans la mesure où elle serait compatible

avec son propre cadre juridique et stratégique.

Le FMI collabore également avec le CSF dans le cadre des exercices

semestriels d’alerte avancée et de l’établissement de la liste corres-

pondante (voir «Exercice conjoint d’alerte avancée FMI–Conseil

de stabilité financière» au chapitre 3). Il est représenté à son comité

directeur et participe régulièrement à divers groupes de travail. Il

travaille aussi avec le CSF dans le cadre de l’initiative du G-20

concernant les déficits de données; il a également participé, avec

le CSF et la Banque mondiale, à l’établissement d’un rapport

commun destiné au G-20 sur les conséquences des réformes ré-

glementaires sur les pays émergents et en développement.

Groupe de la Banque mondiale

Les services du FMI et de la Banque mondiale collaborent étroi-

tement dans le cadre de l’aide fournie aux pays et sur les questions

qui intéressent les deux institutions. Dans ses évaluations des projets

de développement ou de réforme, la Banque mondiale tient compte

des évaluations de la situation et de la politique économiques d’un

pays qui sont effectuées par le FMI. Pareillement, les conseils de

politique économique que dispense le FMI prennent en considé-

Tableau 4.2

Accords conclus au titre des principaux mécanismes

pendant l’exercice 2013

(Millions de DTS)

Date d’entrée

Montant

Pays membre

Type d’accord

en vigueur

approuvé

NOUVEAUX ACCORDS

Bosnie-Herzégovine

Accord de confirmation de 24 mois 26 septembre 2012

338,2

Jordanie

Accord de confirmation de 36 mois 3 août 2012

1.364,0

Mexique

Ligne de crédit modulable de 24 mois 30 novembre 2012

47.292,0

Maroc

Ligne de crédit de précaution et

de liquidité de 24 mois

3 août 2012

4.117,4

Pologne

Ligne de crédit modulable de 24 mois 18 janvier 2013

22.000,0

Total

75.111,6

Source : Département financier du FMI.