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Asnières
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Ces asniérois qui innovent
Si vous êtes créateur d'entreprise à Asnières et que vous voulez faire connaître votre nouvelle société, cette rubrique est la vôtre.
NTIC Corporation,
des idées pour la formation
P
aul Zokou a l’enseignement dans la peau. Il était profes-
seur en Côte d’Ivoire avant d’arriver en France en 1979.
Aujourd’hui à la tête d’une SAS, NTIC Center Corpora-
tion, créée au mois de mars dernier, il forme des techniciens
supérieurs (bac + 2) en informatique, spécialistes des réseaux.
« Nous nous adressons à tous les publics, les jeunes demandeurs
d’emploi, des personnes bénéficiant du congé individuel de for-
mation, des gens en réinsertion »
, explique cet ingénieur formé
au Cnam et qui fut salarié de plusieurs grandes entreprises. Il
s’installe comme consultant sous un statut d’autoentrepreneur
en 2009 et décroche ainsi un premier contrat avec un centre
de formation.
Aujourd’hui il est référent pédagogique de plusieurs centres,
sans pour autant délaisser des missions en entreprise. Le
projet de NTIC Corporation est d’arriver à créer un centre
de formation pratique.
« En France, on lance des jeunes ou des
chômeurs dans des plans de formation basés sur des cours théo-
riques et un stage pratique en entreprise. Ces deux volets étant
obligatoires pour obtenir le diplôme. Or ces étudiants éprouvent
des difficultés à décrocher des stages et bon nombre d’entre eux
abandonne. C’est un énorme gâchis d’argent pour l’État »
, ana-
lyse Paul Zokou. Le projet consiste donc à créer un centre où
les étudiants seront plongés dans un environnement similaire à
celui d’une entreprise informatique, avec des travaux à réaliser
sur du matériel dernier cri.
« Dans le secteur informatique, les
entreprises veulent des personnes totalement opérationnelles dès
le départ »
, conclue-t-il. Diplôme validé, les étudiants seront,
selon lui, prêts pour l’emploi.
i
www.nticentercorporation.com- 06 65 51 42 91
Owlparis.com,
la touche africaine chic
I
l y a encore deux mois, l’univers professionnel de Julienne
Biyah se situait dans une pièce de son appartement asnié-
rois où elle créait et stockait ses collections de vêtements
en les commercialisant par le biais de son site owlparis.com.
Owl étant la marque qu’elle a créée.
« J’ai choisi une touche
africaine mais coupée aux modes urbaines européennes »
,
résume cette jeune chef d’entreprise titulaire d’un master en
marketing de mode et qui a travaillé pendant dix ans comme
acheteuse puis chef de produit pour de grandes enseignes
du prêt-à-porter.
Pour Julienne Biyah, le modèle économique de son entreprise
repose sur deux supports, la boutique en ligne, indispensable
pour présenter les nouveautés, informer sur les lieux et dates
des ventes « physiques » qui, au tout début de l’aventure,
étaient organisées sous la forme de pop up stores, des bou-
tiques éphémères sur deux ou trois jours.
« Puis j’ai loué
un endroit pendant près d’un mois. Cela a très bien marché.
Je me suis mise alors à la recherche d’un espace commercial
permanent. »
Elle l’a trouvé au 38, rue Caulaincourt, dans le
18
e
, et l’a ouvert en novembre. Ce lieu lui permet d’élargir la
gamme de produits.
« En plus de mes vêtements, j’expose les
produits d’autres créateurs, des cosmétiques naturels bio, de la
déco intérieure d’une créatrice béninoise, de l’épicerie fine venue
du Cameroun »
, précise Julienne qui joue sur les produits de
qualité pour ne pas galvauder le slogan commercial de sa
marque :
« L’Afrique, c’est chic ! »
. Tous ces nouveaux produits
viendront prochainement enrichir la gamme de la boutique en
ligne qui représente 25 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
i
www.owlparis.comA. Le Roux
A. Le Roux




