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Partie 2 >

L’activité

• Échanges et outils dédiés

aux professionnels

Si la grande majorité des procédures de

réponse graduée concerne des particuliers,

un certain nombre de titulaires d’abonne-

ment concernés par elles sont des per-

sonnes morales (entreprises, administra-

tions, associations, etc.).

Dans la mesure où ces professionnels

mettent leur accès Internet à disposition de

tiers et au regard de la diversité des situa-

tions rencontrées, résultant notamment du

type d’activité économique et des différents

Dans la première recommandation, a éga-

lement été inséré un lien vers une vidéo

explicative qui vise à sensibiliser les des-

tinataires de recommandations au néces-

saire respect du droit d’auteur et des droits

voisins sur Internet.

Depuis l’envoi des nouvelles recomman-

dations, le pourcentage des abonnés qui

contactent l’Hadopi est resté identique, mais

ils sont deux fois moins nombreux à formuler

uniquement des observations. Cette évolu-

tion tend à démontrer que les abonnés com-

prennent mieux le contenu des recomman-

dations, les faits qui leur sont reprochés et

les mesures à mettre en œuvre pour éviter le

renouvellement de faits illicites.

La très grande majorité de ces abonnés,

plus de 80 %, souhaite surtout obtenir le

nom des œuvres concernées par la recom-

mandation. Comme cela avait déjà été sou-

ligné lors des précédents rapports, ils ne

comprennent pas la raison pour laquelle

le détail des œuvres, objet de l’avertisse-

ment, ne figure pas dans la recommanda-

tion et la raison pour laquelle ils sont obli-

gés de faire une démarche particulière pour

l’obtenir. Une modification législative en ce

sens serait de nature à satisfaire les usa-

gers sans porter atteinte à la confidentia-

lité des échanges dans la mesure où tant

le destinataire de la recommandation que

celui du courrier de réponse à sa demande

de détail d’œuvre est toujours le titulaire de

l’abonnement.

Par ailleurs, depuis février

2013, les per-

sonnes ayant reçu une recommandation

ont la possibilité de contacter directement

l’Hadopi par voie électronique, grâce à un

formulaire disponible sur le site Internet

(31)

, et

directement cliquable depuis la recommanda-

tion pour demander le détail des œuvres ou

formuler des observations.

(31)

www.hadopi.fr/acces-au-formulaire-reponse

-

graduee-jai-recu-un-mail.

publics visés, l’Hadopi les accompagne

dans la recherche de solutions techniques

adaptées, privilégiant encore davantage

l’objectif de prévention des manquements.

Certes, ces mesures ne permettent pas à

elles seules de garantir qu’un nouveau fait

de contrefaçon ne sera pas commis depuis

un accès à Internet mis à disposition du

public, elles doivent être complétées de

mesures de sensibilisation adaptées aux

utilisateurs. Dans ses échanges avec les

professionnels l’Hadopi les accompagne,

pour qu’ils deviennent de véritables relais

Virus «gendarmerie»

L’Hadopi a été contactée par de nombreux internautes, victimes d’un virus

bloquant leur ordinateur, faisant apparaître un message indiquant que des

téléchargements illégaux avaient été constatés depuis leur ordinateur et leur

réclamant une somme d’argent pour en débloquer l’usage. Cette tentative

d’escroquerie qui consiste à utiliser les logos d’administrations (gendarmerie,

police, Hadopi, etc.) est répandue et se nomme «RANSOMWARE». L’Hadopi

publie régulièrement sur son site Internet des alertes lorsqu’elle a connaissance

d’une nouvelle vague de tentative d’escroquerie et invite les internautes vic-

times de tels agissements à les dénoncer sur le site

www.Internet-signalement

.

gouv.fr. Elle les oriente également vers le site

www.malekal.com/2011/11/30

/

trojan-winlock-tropan-ransomware-virus-police/, qui contient des indications

pour supprimer le virus de l’ordinateur

.

• Vidéo de la recommandation